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Marie Jacquot

Chef d'orchestre

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Tagesspiegel, 24.6.2025

"Merveilleusement poli, avec d'excellents solos et un sens aigu de l'interaction, le DSO s'est présenté en pleine forme. Il est évident qu'ils ont une forte relation avec Marie Jacquot. Le chef d'orchestre s'appuie sur sa vision musicale claire, qu'elle sait communiquer efficacement."

Kölner Rundschau, 17.6.2025

"Le compositeur fait danser les marionnettes dans le son, avec des personnages qui changent à la hâte, des rythmes et des signatures temporelles qui tombent dans le chaos - une démonstration frénétique de virtuosité pour le chef d'orchestre. Pourtant, elle est restée parfaitement calme et a gardé le contrôle avec confiance, dirigeant sans baguette, esquissant tout ce qui est essentiel dans l'air. Avec ses expressions faciales, elle a transmis à l'orchestre les caractères des acteurs, des choses que les gestes ou les mots pouvaient à peine exprimer. Elle a manifestement aimé son travail, et le public s'en est rendu compte.

Kölner Stadt-Anzeiger, 16.6.2025

"Marie Jacquot a fermement contrôlé l'ensemble de la représentation au pupitre du chef d'orchestre, y compris l'orchestre richement conçu. Elle a constamment démontré sa capacité à garder le contrôle sur les procédures - ce qui est évident dans les changements de tempo et de mesure bien organisés - sans étouffer le vibrant sentiment de plaisir. Cette approche assurée s'est également avérée efficace dans les autres pièces du programme.

Dans le premier poème sonore d'Anatoly Lyadov, Le lac enchanté, Jacquot a obtenu d'une part une aura de sonorité pianissimo et d'autre part un déploiement radieux de couleurs instrumentales et une fluidité détendue qui ont rempli l'espace. Cette interprétation a donné l'impression - loin d'être farfelue - que Jacquot a abordé le compositeur russe dans une perspective influencée par l'impressionnisme de Debussy".

Je dois dire que la Septième de Bruckner de Jacquot était de premier ordre, Platea Magazin, 5 Mai 2024

"Pour ses débuts avec l'Euskadiko Orkestra, la chef d'orchestre française Marie Jacquot (Paris, 1990) a présenté un programme intense et complet, avec le Concerto pour piano n° 20 de Mozart et la Symphonie n° 7 de Bruckner. L'impression générale du travail de Jacquot n'aurait pu être meilleure : éloquente dans son geste, emphatique dans son attitude, attentive dans son phrasé, toujours consciente de l'équilibre entre les sections. Une première impression extraordinaire qui annonce sans aucun doute une trajectoire prometteuse".

"Cela dit, je dois dire que la Septième de Bruckner de Jacquot était de premier ordre. La réponse des pupitres a également été très bonne, avec un Euskadiko Orkestra très au diapason et très motivé".

"Jacquot s'est avéré avoir travaillé la partition consciencieusement, avec une approche claire et précise des tempi - il en avait été de même pour son Mozart, très précis à cet égard. Le chef français s'est efforcé de présenter un Bruckner communicatif, avec des hauts et des bas dans les moments de plus grande tension expressive, avec quelques climax pas tout à fait bien résolus - la toute fin de la symphonie manquait un peu d'épopée - mais avec une impression générale de grande solvabilité".

DIE ZEIT : Serviteur de la musique, article de Hannah Schmidt , Die ZEIT, 10 septembre 2020

Marie Jacquot était une joueuse de tennis très douée. Mais à 16 ans, elle pose la raquette et décide de devenir chef d'orchestre. Rencontre avec une artiste exceptionnelle.

Interrogée sur l'importance de la technique de frappe, la chef d'orchestre Simone Young a déclaré un jour : "Chaque chef d'orchestre travaille toute sa vie sur le plan technique : Chaque chef d'orchestre travaille techniquement toute sa vie, "mais on a de bonnes mains ou on ne les a pas". Cette affirmation peut sembler banale, mais elle est vraie. Le phénomène des "bonnes mains" peut être étudié en observant Marie Jacquot, qui n'a que 30 ans.

Le premier Kapellmeister de la Deutsche Oper am Rhein et ancien directeur musical général adjoint du Mainfranken Theater Würzburg est parisien, viennois, originaire de Weimar, rhénan par choix - et certainement l'un des jeunes interprètes les plus imaginatifs de ces dernières années. Lors de la représentation du Tombeau de Couperin de Maurice Ravel en décembre dernier à la Philharmonie d'État de Rhénanie-Palatinat, des nuances gestuelles à peine visibles lui ont suffi pour modifier le son de l'orchestre pendant des secondes entières. Les mains peuvent le faire lorsqu'elles sont aussi souples qu'elles le sont, aussi indépendantes et spontanément coordonnées que les idées musicales de leur propriétaire. Dans son cas, des mouvements apparaissent que l'on n'a jamais vus s'exprimer de cette manière - si individuels qu'aucune écriture d'un professeur ou d'une école ne transparaît. Une grande partie de cette direction est complètement autonome, comme si elle était portée par une sérénité satisfaite et stoïque, ou plutôt par une confiance profonde dans la musique.

Lors d'un concert comme celui de décembre dernier, Marie Jacquot n'a besoin que de quelques instants pour former avec ses mains des structures et des vides qui bannissent l'oreille et le regard du spectateur. Rien de tout cela ne semble révolutionnaire ou comme jamais entendu auparavant. Les interprétations de Jacquot sont plus inventives que novatrices, elles flottent, elles surgissent de manière autonome, sans le geste de s'émanciper de quoi que ce soit.

Apparemment, la chef d'orchestre n'a pas l'intention de réécrire la musique classique et ses habitudes simplement parce qu'on attend d'elle qu'elle le fasse en tant que jeune interprète. "Les symphonies existent depuis des siècles", dit-elle dans un mélange d'accent français et de léger dialecte viennois, "et même si l'on essaie de respecter le plus possible ce que le compositeur a écrit, de nouvelles voies émergent sans cesse". Elle veut servir la composition et l'interpréter de telle sorte "que la musique corresponde le plus possible à ce qu'un compositeur a essayé de nous donner" - sans que l'on sache si cela sera jamais possible. Comme un jeu où l'on ne sait jamais si l'on a gagné ou perdu ? "J'appelle cela : traiter honnêtement et respectueusement l'œuvre et la musique", explique Jacquot. "J'essaie de ne pas me laisser emporter par la vitesse de notre société, je veux avoir le temps de me développer en tant que musicien et en tant que personne.

Un chef d'orchestre comme elle n'est pas un chef. Il fait partie intégrante d'un processus qu'il façonne avec d'autres - un processus dont l'issue est totalement ouverte. Il faut être capable de supporter cela. Elle en est capable. C'est en grande partie à cause de cette attitude que Marie Jacquot a renoncé à une brillante carrière de joueuse de tennis avant d'étudier la direction d'orchestre - elle avait atteint le tournoi de Roland-Garros. "À un moment donné, j'ai réalisé que je ne voulais plus jouer contre les autres", explique-t-elle. "La compétition et le combat, ce n'est pas mon âme. Du jour au lendemain, la jeune fille, alors âgée de 16 ans, a quitté la batte. "Dans ma famille, le sport et la musique ont toujours été importants", explique Jacquot. "Enfant, mon père devait choisir l'un des deux, soit la clarinette, soit le tennis. Il nous a obligés, nous les enfants, à choisir quelque chose des deux - un sport et un instrument". Comme ses deux frères et sœurs, Jacquot a commencé par le piano et le tennis, avant de passer au trombone à l'âge de dix ans, qu'elle a étudié à Paris jusqu'à son examen final.

Ici aussi, l'ouverture d'esprit a fini par prévaloir : Elle s'est rendue à Vienne et à Weimar pour étudier la direction d'orchestre sans passer l'examen final. Le tennis et le trombone, ces expériences opposées de soliste impulsive et dominante sur le court et de voix intermédiaire appropriée dans les cuivres profonds, ont probablement été formatrices pour le style de direction imaginatif de Jacquot : l'indépendance maximale des mains et l'anticipation qu'elle a apprises au tennis, d'une part, et l'oreille fine et la virtuosité communicative dans la création d'un son, d'autre part, que l'on apprend en tant que musicien d'orchestre. La décision de passer enfin à l'orchestre, dit-elle, a été exactement cela, à savoir un processus naturel, "comme toutes les fois précédentes". Ma famille a été un peu surprise par toutes ces décisions spontanées, mais elle m'a toujours soutenue. J'espère qu'ils sont devenus fiers. "

Peut-être que la direction d'orchestre n'est qu'une étape pour vous ? "Je pense qu'il est possible que je refasse quelque chose d'autre", dit Jacquot. "Mais tant que j'aime mon travail, ma vocation, cela n'arrivera pas.

Aucun grand concert n'a eu lieu depuis des mois. Outre les angoisses existentielles auxquelles sont exposés de nombreux musiciens, cela n'a pas seulement été synonyme de difficultés pour Jacquot : "J'ai utilisé le temps passé à la maison pour réfléchir à mes idées sur le son et pour me poser des questions sur certaines œuvres, pour lire beaucoup et à leur sujet. Par-dessus tout, ce fut une période productive, "en tant que chef d'orchestre et en tant que personne". Pour la première fois, après des années de voyages et de concerts, elle a eu l'occasion d'écouter ses pensées comme les voix individuelles d'un orchestre. "J'ai beaucoup réfléchi à moi-même et à la direction que je veux donner à ma vie", dit-elle. Et d'ajouter, comme si elle parlait d'une de ses interprétations : "J'ai eu beaucoup d'idées et je me suis forgé des opinions qui ont changé à plusieurs reprises dans cette situation inhabituelle. Et cela peut encore changer."

Le 5 octobre, Marie Jacquot dirigera le concert de la série "Rendezvouz à 8 heures et demie" à Düsseldorf avec l'Orchestre symphonique de Düsseldorf.  

Le 3 novembre, elle fera ses débuts à l'Opéra d'État de Bavière avec l'opéra "South Pole" de Miroslav Srnka.  

Le 6 décembre, elle dirigera l'Orchestre symphonique allemand de Berlin à la Philharmonie.

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